25 septembre 2020

Transformation numérique : la mutation des fonctions finance et comptable

L’information est déterminante. Dans ce contexte, les fonctions financières et de comptabilité en entreprise évoluent. Exit un support dédié dont la fonction ne fait que répondre uniquement aux besoins métiers classiques. La transformation numérique a favorisé l’évolution de ce service : place dorénavant au « Business Partner » ou au « Data partner ». Le département finance devient alors un organe de stratégie de décision.

Une évolution des fonctions finance et comptables favorisée par la transformation numérique

Les données sont au cœur de l’activité des entreprises. Mais :

  • l’évolution règlementaire,
  • l’intégration de logiciels à la fois performants et intuitifs
  • et l’explosion des volumes de données

entrainent de profonds changements.

La transformation numérique est un vaste chantier qui concerne tous les métiers. Les fonctions finance et comptable peuvent désormais choisir de nouvelles méthodes de travail et s’appuyer sur des applications mieux adaptées à leurs besoins et attentes.

Ces fonctions ont d’ailleurs, sans forcément s’en être rendues compte, déjà entamé leur transformation numérique avec la dématérialisation des factures.

L’impulsion de l’État, a pour certaines entreprises accéléré cette transmutation. Par ailleurs, pour tenter de réglementer l’automatisation des échanges de flux financier et comptables interentreprise : l’article 56 du projet de loi de finances 2020 prévoit la construction d’un rapport permettant, à terme, de légiférer sur “la facture électronique dans les relations interentreprises”.

L’article 56 du projet de loi de finances 2020

Avancées techniques induites si le rapport était concluant

Ce rapport permettra à la DGFiP – direction générale des finances publiques, d’évaluer, avec l’ensemble des parties prenantes (entreprises, professionnels de la comptabilité, intervenants de l’administration), l’opportunité de s’orienter, pour la collecte de TVA, vers la facturation électronique ou vers l’échange électronique des données de facturation.

Le système pourrait conduire à une nouvelle offre de service de la part de l’administration, consistant à pré-remplir, au moins partiellement, les déclarations de TVA effectuées en ligne grâce à la collecte des informations.

Les conditions de cette mise en oeuvre :

Le rapport étudiera avec les acteurs concernés les différentes solutions envisageables, les modalités et coûts de mise en œuvre, les gains attendus. Il identifiera les besoins, les contraintes et les attentes de chaque partie tant pour les finances publiques que pour les entreprises, évaluera les impacts organisationnels et techniques des options envisageables.

L’étude portera également sur le champ de la dématérialisation de la facturation, et inclura un modèle international.

Gain de la mise en place de la facture électronique :

La facturation électronique, la dématérialisation des factures et leur intégration directe dans les logiciels comptables des entreprises permettrait ainsi de réduire les délais de paiement et les coûts de traitement inhérents à l’utilisation des factures papier.

En effet, le nombre de factures papier des factures interentreprises échangées annuellement représentent un volume estimé entre deux et trois milliards. Leur suppression permettra donc de réduire largement l’usage du papier.

De plus, quelle que soit l’option choisie, la collecte et l’exploitation des données de facturation par l’administration fiscale permettrait de lutter plus efficacement contre la fraude.

Si cette étude était concluante, elle pourrait conduire à une solution législative et réglementaire. L’entrée en vigueur de cette obligation serait progressive, entre le 1er janvier 2023 et le 1er janvier 2025, suivant un calendrier et des modalités fixées par décret selon, notamment, la taille et le secteur d’activité des entreprises.

Les outils numérique actuels qui améliorent l’efficacité des fonctions finances et comptables

Si la dématérialisation des factures et des commandes reste encore le parent pauvre de la transformation digitale : la situation évolue. Certaines entreprises utilisent de façon volontaire la facturation électronique avec leurs clients et fournisseurs. Les directions financières cherchent à optimiser les processus, fluidifier les échanges entre les différentes parties prenantes (acheteurs, comptables, DAF…), pour un meilleur contrôle et une plus grande productivité.

Automatisation : AUGMENTER SA Productivité

P2P pour « Procure-to-Pay » ou, O2C pour « Order-to-Cash »… De nouveaux acronymes sont apparus et devraient se généraliser avec l’intégration d’outils automatisant des tâches.

La RPA et l’IA deviennent incontournables. La « Robotic process automation » (RPA) désigne les outils logiciels qui automatisent partiellement ou entièrement les activités humaines.

Les cas d’usages sont nombreux dans les différents processus financiers : l’intégration des écritures comptables, le remboursement des frais, le rapprochement des bons de livraison et des bons de commande, la collecte et l’agrégation des données financières nécessaires à l’établissement des rapports financiers, la clôture des écritures, le contrôle préventif des anomalies avant paiement, la détection des fraudes…

L’Intelligence Artificielle au service des fonctions finances et comptables

D’ici 2021, 56 % des décideurs interviewés par MARKESS by exægis envisagent un fort recours à l’Intelligence artificielle (IA) pour automatiser, entre autres, la gestion des factures, afin d’accélérer les processus associés jusqu’au paiement et ainsi diminuer le DSO (Days Sales Outstanding – en français : jours de ventes impayées ou jours de créances -).

Le volume de données hétérogènes a considérablement augmenté. Nous sommes entrés dans l’ère du Big Data. Les solutions financières modernes ne se limitent plus à analyser des chiffres de manière statique. L’analytique transforme les données en or.

La solution passe par l’intégration de la Business Intelligence (BI). Aujourd’hui, la Business intelligence ne concerne plus uniquement les grandes entreprises. Elle est devenue un facteur de compétitivité recherché par les PME.

Combinée à un outil de gestion de finance et de comptabilité, la BI fournit à la direction financière des informations essentielles à la prise de décision, dans des délais de plus en plus courts et à un niveau de précision toujours plus important. Partagées entre différents collaborateurs, des solutions de Business Intelligence (BI) produisent des analyses très fines et contextuelles.

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